Partagez un bout de la vie de nos collaborateurs en découvrant leurs hobbies ! Gérald Mengisen, d²X Suisse, nous parle de sa passion pour l'observation ornithologique.

Quelle est ta passion ?

J’ai une passion pour observer et écouter les oiseaux, soit chez moi, soit pendant une balade au long du lac Léman ou du lac de Neuchâtel, ou bien lors de randonnées dans les montagnes. Je me sens chanceux de pouvoir partager cette passion avec mon épouse.

Quand et comment as-tu commencé ?

Mes parents faisaient partie de l’association des ornithologues du village où j’ai grandi. A partir de l’âge de 12 ans, ils m’ont emmené avec eux lors d'excursions dans la nature avec un guide qui avait un télescope et qui nous montrait et décrivait les oiseaux rencontrés. J'ai ensuite dévoré tous les livres d’identification des oiseaux dans notre ménage pour apprendre un maximum par cœur (c’était bien avant l’âge d’Internet…).

Qu’est ce qui te plaît dans cette pratique ?

J’aime la diversité des oiseaux : des plus petits, comme le troglodyte mignon, aux très grands comme l’aigle royal, aux couleurs et chants vastement différents. Quand on voyage, on peut découvrir des oiseaux qu’on ne voit pas normalement chez soi. Par exemple, récemment nous avons visité le Mont Cervin :

(Crédit photo : Gérald Mengisen, 2021)

Sur une altitude de 2 200 m environ, nous étions ravis de voir et écouter pour la première fois un plectrophane des neiges, un joli oiseau au chant mélodique :

(Crédit photo : pbonenfant, CC BY 2.0)

En descendant vers 1 900 m environ, nous avons vu un groupe des chardonnerets élégants, un de nos plus beaux oiseaux qu’on peut également observer dans nos jardins :

(Crédit photo : Francis C. Franklin, CC-BY-SA-3.0)

En résumé, c’est la découverte des nouveautés, mais également la beauté des couleurs et des chants qui me plaît.

Et dans ton quotidien, comment s’inscrit ta passion ?

En hiver, nous veillons à ce que nos mangeoires pour oiseaux soient remplies. Au printemps, je me réjouis de chaque nouvelle espèce qui revient de l’Afrique (hirondelles, martinets, etc.). En automne, nous regardons si nous pouvons découvrir des oiseaux migrateurs rares comme des grues ou des cigognes. Et quand il pleut, nous jouons à Wingspan, un jeu de plateau paisible et amical centré autour des oiseaux, qui n’a pas comme but de « détruire » les autres joueurs comme c’est le cas avec Monopoly ! 

As-tu acquis des compétences que tu utilises dans ta vie professionnelle ?

Oui, à être attentif aux détails ! Cela aide également au développement de la patience et de la flexibilité (quand on veut observer une espèce d’oiseaux particulière, la nature ne coopère pas toujours…).

Merci Gérald pour ton témoignage !