Partagez un bout de la vie de nos collaborateurs en découvrant leurs hobbies ! Emma Poulain, assistante de communication basée à l'agence d²X Lyon, nous parle de sa passion pour l'équitation.
Quelle est ta passion ?
Je fais de l’équitation, plus particulièrement du travail dit « à pied », donc de l’équitation éthologique.
Quand et comment as-tu commencé ?
Je fais de l’équitation depuis que j’ai environ 4 ans, ma maman a toujours monté à cheval également, alors venant de Normandie, j’ai en toute logique suivi son exemple !
J’ai d’abord pratiqué en club, dans la Manche lorsque j’étais enfant, puis dans le Calvados à l’adolescence, et j’ai fait une pause après le lycée car je partais à l’étranger. Après cela, avec les études supérieures, je n’allouais plus de temps à cette pratique (il faut dire que trouver un club proche de Lyon, accessible en transport en commun et dont les horaires correspondent à mon emploi du temps s’est avéré assez compliqué…).
En 2021, ma maman cherchait à acquérir un cheval, et il y a 6 mois, elle a sauté le pas et a trouvé un cheval Mérens de 8 ans. Je me suis donc évidemment remise à l’équitation, et passe (étonnamment) beaucoup plus de temps chez elle les week-ends ! 😉
Qu’est ce qui te plaît dans l'éthologie ?
Dans l’équitation « classique », ce que j’aimais le plus était la cohésion du groupe de travail. C’était très agréable de retrouver mes « copines du cheval » 2 fois par semaine, et se vider la tête. Je faisais de tout : du dressage, du saut d’obstacle, et j’avais la chance d’être inscrite dans un centre équestre qui avait beaucoup de terrain, dont un terrain de cross. J’ai aussi pu faire du cross quand nous avions beau temps, mais aussi du horseball, de la voltige, …
Mais depuis que j’ai mon cheval, j’ai une vision très différente de celle que j’avais lorsque je montais en club. Dans les centres où je montais, les chevaux vivaient en box, et sortaient quasiment uniquement pour travailler en manège ou en carrière (et quand les cavaliers souhaitaient les sortir brouter au champ par exemple). Ayant maintenant un cheval qui vit au champ en Haute-Savoie, le contexte est très différent ! L’objectif est pour moi de créer un vrai lien avec lui. Si je souhaite le monter, cela ne se passe pas dans des endroits clôturés comme un manège ou une carrière, mais dans des sentiers dans les bois. Il faut alors être en mesure de maîtriser sa monture en toute situation car un accident est vite arrivé avec un animal aussi puissant !
Je me suis alors renseignée sur les techniques de travail à pied (éthologiques / horsemanship) afin de pouvoir les intégrer dans ma pratique. Il s’agit de dresser son cheval de la manière la plus douce possible pour créer un lien de confiance entre le propriétaire et son cheval et faire en sorte que le cheval ne soit pas contraint d’obéir de façon négative, afin qu’il puisse lui aussi s’épanouir dans sa relation avec son propriétaire.
Et dans ton quotidien, comment s'inscrit ta passion ?
Comme mentionné précédemment, mon cheval vit au champ en Haute-Savoie, donc ce n’est pas une activité quotidienne pour moi. Dès que je suis disponible les week-ends, je vais en Haute-Savoie profiter de l’air de la montagne, et pour passer du temps avec mon cheval. J’ai vraiment pris goût à la pratique à pied. Avant d’acquérir ce cheval, je pensais surtout aux randonnées que j’allais pouvoir faire, aux sentiers propices à galoper, .... Depuis qu’il est arrivé, j’adore passer du temps à l’observer, analyser son comportement avec les autres chevaux et les humains pour savoir quelle approche aborder pour travailler ensemble.
As-tu acquis des compétences que tu utilises dans ta vie professionnelle ?
Bien sûr, comme dans toute activité, il y a des enseignements et compétences à en tirer ! En l’occurrence, travaillant dans la communication, c’est justement le type de communication qui diffère de ce que l’on connaît au quotidien qui m’amuse. Le travail à pied, et l’équitation éthologique en général, apprennent à être plus patient, à communiquer de façon positive, à respecter l’espace de l’autre, et surtout à ne rien brusquer.
Pour illustrer mes propos, si je demande à mon cheval de reculer, pour les premiers apprentissages, il s’agira de pousser légèrement le poitrail du cheval. Dès lors que le cheval cède, on retire immédiatement la pression exercée, c’est ce que l’on appelle le renforcement négatif. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le renforcement négatif n’est pas quelque chose de mauvais, il s’agit simplement de supprimer la pression exercée dès que le cheval donne la bonne réponse à notre ordre (voix et/ou gestuelle). Ce sont des exercices qui demandent beaucoup de patience car il faut les répéter fréquemment, et tout comme les humains, il arrive que le cheval ne soit pas dans un bon esprit de travail ! Le mien par exemple est très têtu et peut se montrer très agaçant quand il ne souhaite pas travailler. C’est là qu’il faut s’affirmer, montrer sa position de leader, quitte à travailler sur une durée très courte afin de ne pas frustrer le cheval.
En somme, il convient d’être attentif aux comportements de son cheval, de beaucoup l’observer afin de travailler dans de bonnes conditions pour que l’on en tire uniquement du positif ! Un peu comme en équipe finalement…
Merci Emma pour ton témoignage !